21 juillet 2020 Même si la situation territoriale semble apaisée, et que les capacités Covid-19 de l’établissement ont été adaptées, l’épidémie n’est pas terminée. Après le confinement qui a permis de réduire la propagation du virus sans pour autant la supprimer, il est désormais indispensable d’éviter une seconde vague. Face à cette situation sanitaire exceptionnelle, l’hôpital est donc toujours en alerte, et son activité toujours impactée. Quelles mesures ont été prises pour limiter la propagation du virus ?Dès leur arrivée dans l’établissement, les usagers ont obligation de se laver les mains avec une friction hydro-alcoolique et un masque leur est remis. Celui-ci est obligatoire à por ter tout au long de leur présence dans l’hôpital. Des circuits spécifiques ont été créés et les salles d’attente ont été réaménagées afin que la distanciation physique soit respectée tout au long du parcours dans l’établissement.Concernant les circuits d’hospitalisation, l’hôpital a mis en place une stratégie de dépistage pour concilier à la fois les besoins en hospitalisation des patients et la sécurité des soins. Ainsi, un patient dont le statut Covid-19 est inconnu est installé en chambre seule avec ou sans SAS, le temps d’être dépisté et afin d’éviter toute transmission croisée du virus.De plus, depuis le déconfinement, conformément aux consignes ministérielles, l’hôpital a effectué une reprise « raisonnée » de son activité. Concrètement, cela signifie que l’activité de l’hôpital n’est pas la même qu’avant la Covid-19. Face au risque que représente ce virus – encore plus pour le public fragile accueilli à l’hôpital – la limitation du nombre de passages à l’hôpital est indispensable pour la sécurité de tous. Par conséquent, le nombre quotidien de consultations est plus faible qu’avant l’épidémie. Par exemple, au service d’ophtalmologie, les consultations ont lieu toutes les 15 minutes et l’activité actuelle du service représente environ 50% de sa capacité antérieure à la Covid-19.Dans ce cadre, des rendez-vous sont donc toujours susceptibles d’être annulés. Si tel est le cas, le patient sera appelé par le secrétariat pour l’aver tir, et son rendez-vous sera reprogrammé ultérieurement. Les salles d’attente ont été réaménagées.Pourquoi les délais de rendez-vous sont-ils plus élevés que d’habitude ?Face à l’épidémie et afin de protéger les patients et les usagers, l’établissement a été dans l’obligation d’annuler des consultations non-urgentes, en concer tation avec les équipes médicales, et cela avant, pendant et après le confinement. Ainsi, par exemple, au service d’ophtalmologie, tous les rendez-vous qui auraient dû avoir lieu durant le confinement ont été ajournés. Or, les plannings étaient complets sur plusieurs mois avant l’épidémie, sans compter les demandes de rendez-vous à honorer et qui ont été formulées avant et après l’épidémie.De ce fait, tous les services ont été impactés par la Covid-19 et ont adapté leur fonctionnement pour la sécurité de tous. Les milliers de rendez-vous annulés durant l’épidémie sont donc en cours de reprogrammation (priorisation par les équipes médicales et non médicales des rendez-vous), pour ensuite programmer les demandes de rendez-vous effectuées avant et après le confinement. Ainsi, cela impacte forcément les délais d’attente pour les rendez-vous à venir, puisqu’il faudra plusieurs mois avant que l’établissement ne retrouve une activité normale ; délai corrélé à l’évolution future de l’épidémie, qui dépend elle-même du respect par tous des gestes barrières, et également des mesures mises en place par l’hôpital pour limiter la propagation du virus.Que faire en cas d’urgence ?Malgré l’épidémie, les soins urgents ont toujours été et seront toujours pris en charge dans les meilleurs délais. Les équipes de l’hôpital restent toujours disponibles pour les urgences hors Covid-19, sur toutes les filières d’urgence (urgences adultes, pédiatriques, cardiologiques, gynécologiques, obstétriques, oncologiques, néphrologiques, neurologiques, gastro-entérologiques, ophtalmologiques et plus globalement chirurgicales), 7j/7 et 24h/24.De plus, avant tout déplacement aux urgences, les patients doivent obligatoirement appeler le SAMU-Centre 15 afin de limiter la propagation du virus. En cas de symptômes inhabituels, les usagers ne doivent pas hésiter à contacter leur médecin traitant, et si besoin le 15 (le 114 pour les personnes sourdes et malentendantes). Le SAMU-Centre 15 doit toujours être contacté avant un déplacement aux urgences.Pourquoi une seule visite par jour et par patient hospitalisé est autorisée ?Depuis le début de l’épidémie, l’hôpital recherche un juste équilibre pour protéger les patients hospitalisés – qui par définition sont plus fragiles – tout en leur permettant de garder le lien avec leur entourage. Dans ce cadre, l’établissement a mis en place un système de tablettes pour favoriser les échanges par visio-conférence.Après le confinement, conformément aux directives nationales, les visites ont repris progressivement. Cependant, comme le virus circule toujours et qu’il est primordial que les patients hospitalisés n’y soient pas exposés, le nombre des visites est limité pour réduire les passages dans l’hôpital. De ce fait, pour la sécurité de tous, les patients ne peuvent accueillir des visiteurs qu’une seule fois par jour (deux visiteurs maximum et en même temps pour les patients en chambre seule, un seul visiteur maximum pour les patients en chambre double).L’épidémie peut-elle redevenir plus virulente dans le Cher ?Les mesures mises en place par l’hôpital ne correspondent pas à un principe de précaution poussé à l’extrême. Au contraire, ces mesures s’inscrivent dans une vigilance indispensable face à un virus dangereux. En Nouvelle-Aquitaine et en région parisienne, plusieurs signaux indiquent une reprise active de l’épidémie et des hospitalisations. En Mayenne, la situation a été jugé comme « problématique » par le Ministre de la Santé.Nous sommes conscients des difficultés liées à cette crise, et de la frustration ressentie par les usagers face à ces mesures contraignantes. Toutefois, ne pas les appliquer serait mettre en danger la population et les professionnels hospitaliers. Depuis le début de cette épidémie, nous recevons de nombreux messages de soutien. Nous sommes convaincus que la population sera compréhensive envers ces mesures, comme elle l’a été depuis le départ. Restons unis pour se protéger et protéger les autres. Retour à la liste des actualités A lireaussi 08.11.2024 Célébrons ensemble le 30ème anniversaire de l’hôpital ! 09.10.2024 Le Centre Hospitalier Jacques Cœur ouvre un Centre de Santé 04.10.2024 Découvrez notre nouveau livret d’accueil